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Economie collaborative, le contrat de travail remplacé par les conditions générales d'usage?
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12 ans après la maison qui brûle de Jacques Chirac concernant le développement durable, l'intérêt collectif se porte vers l'économie collaborative. Comme à chaque rechute de l'économie occidentale, l'opinion publique et les médias partagent (temporairement) avec les parties prenantes sur le terrain une sensibilité éthique, environnementale et/ou sociale.
Le développement durable hébergeait sous son ombrelle des concepts variés (voire antinomiques) depuis l'investissement socialement responsable jusqu'à la décroissance. De même, l'économie collaborative englobe ou reconnaît des relations avec l'économie circulaire, l'économie fonctionnelle, l'écologie opensource, l'économie de la contribution, l'économie des communs ou encore la "sharing economy".
L'économie collaborative elle aussi cultive ces contraires : on constate une apparente communauté de pensée entre d’un côté les parties prenantes qui plaident pour dépasser la société consumériste actuelle et de l’autre, les nouvelles pratiques capitalistes violentes comme celles d'Uber et Lyft. Finalement, ces acteurs se retrouvent autour d'un constat partagé : la fin du salariat comme équilibre des sociétés occidentales pour les générations nées après la chute du Mur. Evidemment, les uns célèbrent le retour des solidarités ou de l’autogestion, les autres le nirvana d'une entreprise enfin débarrassée des employés et disposant d'une main d'œuvre infiniment flexibilisée et taylorisée (Cf. Valérie Peugeot, la place de la Toile, ~minute 30).
Sharing Economy au festival SXSW 2015
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industrie 4.0, usine 4.0 : transformation numérique ou changement de modèle productif?
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- Christophe
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Le biais d’analyse sur le numérique qui semble se répéter de secteur en secteur sans effet d’apprentissage. Pour les dirigeants, c'est d'abord un gadget dont la meilleure preuve de sa vraie nature est qu'il ne gagne pas d'argent (au début). Pour les syndicats, il s'agit d'une nouvelle manière de créer un inconfort pour les salariés. Musique, film, commerce, services : le numérique est en fait un combat entre deux capitalismes ; un capitalisme de production à rendement décroissant contre un capitalisme de plateforme à rendements croissants.
Cette première erreur conduit ensuite à une phase d'adaptation subie et donc non-maîtrisée dans la majorité des cas. L'adaptation numérique subie est réalisée en transposant la grammaire du numérique dans la "grammaire" connue du dirigeant. Numérique devient économie de coût avec son automatisation, son augmentation des cadences, ... Le numérique est injecté dans un modèle d'affaires ou un écosystème connu. Dans ce cas, sa puissance transformatrice est dénaturée, elle ne protège que temporairement les acteurs en place et paradoxalement le numérique fragilise les entreprises classiques car il introduit une perte de repères et de maîtrise des leviers opérationnels.
la décision visuelle par code couleur pour simplifier le travail sur écran
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- Christophe
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L'œil humain est en fait plus sensible à la couleur et aux formes qu'aux chiffres et aux mots
Il est d'ailleurs surprenant que les codes couleurs ne soient pas la base des menus dans les logiciels. Il existe pourtant déjà un certain de cas où cette caractéristique est utilisée. Si on regarde les environnements de développement de logiciel, la colorisation des lignes de codes est largement utilisée pour retrouver la cohérence dans l'écriture des différentes rubriques de code, les fonctions ou les "librairies" de code.